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Un patron, une patronne, comment c’est fait ?

Un patron, une patronne, comment c’est fait ?

Le tissu économique régional est hyperactif. De la multinationale à l’entreprise individuelle, de la grande entité du service public à la petite succursale d’un groupe, de la recherche académique à la production industrielle, de la start-up à l’entreprise plusieurs fois jubilaire, on trouve de tout. Et malgré les différences cosmiques qui existent entre ces entreprises, elles ont un point commun : quelqu’un, quelqu’une, est à leur tête. Un patron, une patronne, qui exerce une fonction unique, à travers un désert de solitude. Une fonction à laquelle rien ne prépare durant l’école obligatoire et (presque) rien durant les années qui suivent.

Alors comment construit-on ce mouton à cinq pattes (voire plus), qui vit, mange et rêve ou cauchemarde « entreprise » ? Les parcours sont aussi multiples que les individus sont divers : succession familiale, endurance pour semer les concurrents internes, occasion qui fait le larron... Il semble que l’on ne puisse pas décrire le profil type du patron, mais certaines caractéristiques communes se dégagent néanmoins.

Vouloir, vouloir et vouloir encore

Tout d’abord, une volonté hors norme, quelle qu’en soit la motivation, qui pousse à faire le pas en dépit des obstacles, des difficultés et des risques. Il en faut, une sacrée dose de volonté, pour se réveiller chaque matin dans la peau d’un-e chef-fe d’entreprise. Dans les PME en particulier, les horaires n’existent pas. Bien sûr, il nous est tous arrivé de voir une poignée de patrons prolonger la pause de midi sur une terrasse ensoleillée en profitant d’une (ou plusieurs) bonnes bouteilles. Mais ces moments volés, visibles par tout un chacun, ne doivent pas faire oublier les soirs, les week-ends, passés dans l’ombre pour l’administration de leur entreprise. Comptabilité, facturation, décomptes, offres, soumission, lectures professionnelles, dossiers urgents... L’entreprise ne dort jamais.

Être spécialiste et généraliste

Par ailleurs, le patron, la patronne, change tour à tour de posture. Il doit disposer d’une hauteur de vue et d’une vision claire de sa stratégie, qui impliquent de savoir poser l’outil qu’il maîtrise pour endosser un autre uniforme : celui du décideur, du meneur, du rassembleur, du motivateur. Être un bon technicien n’implique pas nécessairement disposer des qualités relationnelles et du rayonnement indispensable. A l’inverse, renforcer son savoir théorique peut permettre de se sentir plus en confiance et de sortir de l’ornière dans certaines situations délicates à gérer.

Cela étant, même si l’on dispose d’un vaste bagage théorique, il faut rester concret, réactif et créatif, ce qui conduit à s’écarter des modèles par trop intellectuels dispensés ici et là : la réalité du terrain est têtue, elle est incontournable et ne se prête qu’exceptionnellement aux solutions toutes faites. C’est l’instinct qui doit animer un patron ou une patronne.

Savoir qui l’on est, au fond de nous

Enfin, il est préférable de disposer des ingrédients pour un savant cocktail de fierté légitime, pour la confiance en soi, et de modestie, pour conserver une indispensable lucidité : aucun patron, aucune patronne ne peut tout savoir et tout connaître. Il doit savoir s’entourer, déléguer, demander conseil et surtout se former sans cesse. Accroître sa palette d’outils, ses compétences, ses connaissances. En bref, s’inscrire dans une démarche consciente de formation continue. Parce qu’un patron, ça se construit tous les jours.

Alors comment combler les vides, acquérir ou peaufiner les outils ou les compétences qui nous manquent ? Dans les contacts que j’entretiens avec les chefs d’entreprise, les responsables RH ou les cadres, un argument revient sans cesse : le cruel manque de temps. Un patron, une patronne qui court à journée faite derrière les innombrables tâches dont ils ont la charge ne peuvent pas – ou ne savent plus – prendre du temps pour eux. Et s’ils y parviennent, ce sera davantage pour leur bien être que leur formation continue. Qui peut les blâmer ? Et pourquoi ne pas concilier les deux ? Au final, une nouvelle compétence ou un outil adapté apporteront eux aussi une satisfaction aux personnes qui les acquièrent. Il existe une multitude de manières de se former. Y compris des formations courtes, ciblées et pratiques qui peuvent s’intégrer dans ces agendas surchargés, et qui peuvent engendrer un nouveau regard sur les bienfaits d’une formation continue réfléchie, planifiée et décidée.

PERFORM propose des formations de ce type, sous forme d’ateliers (bureautique, santé au travail), de formations courtes dans les domaines de l’économie, de la technique, ou de formations certifiantes. En jetant un œil à nos offres, vous vous offrez déjà une première pause en prenant du temps pour vous et votre avenir.

Pierre Fellay, directeur de PERFORM.

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