Le tissu économique régional est hyperactif. De la multinationale à l’entreprise individuelle, de la grande entité du service public à la petite succursale d’un groupe, de la recherche académique à la production industrielle, de la start-up à l’entreprise plusieurs fois jubilaire, on trouve de tout. Et malgré les différences cosmiques qui existent entre ces entreprises, elles ont un point commun : quelqu’un, quelqu’une, est à leur tête. Un patron, une patronne, qui exerce une fonction unique, à travers un désert de solitude. Une fonction à laquelle rien ne prépare durant l’école obligatoire et (presque) rien durant les années qui suivent.
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Qui d’entre vous n’a jamais eu affaire à une assistante de direction ? Quelle image vous vient à l’esprit lorsque vous entendez ces mots ? Pour ma part, j’ai longtemps cru, lorsque je débutais dans ma carrière professionnelle, que seule la plus ancienne secrétaire un tant soit peu efficace avait droit à ce titre. Et pourtant, cette professionnelle peut être un réel atout pour l’entreprise. Sa formation fait l’objet d’une réglementation précise sur les qualités et les compétences qu’elle requiert. Et elle est protégée par un titre : « assistant / assistante de direction avec brevet fédéral ». Alors, que se cache au juste derrière cette appellation d’origine pas toujours contrôlée ?